Comprendre le budget de la Ville

Le budget de la Ville de Genas, comme celui de toute collectivité territoriale, est constitué d’une « section de fonctionnement », dédiée aux charges courantes, et d’une « section d’investissements ». Chacune de ces sections est elle-même composée d’un ensemble de dépenses et de recettes pour chaque section.
La section de fonctionnement regroupe les dépenses liées au fonctionnement courant de la collectivité, dont bien sûr les charges de personnel, mais aussi les charges à caractère général (la facture d’électricité de la mairie, par exemple), les provisions, les dotations aux amortissements ou les intérêts de la dette. La section d’investissement, quant à elle, recense les dépenses d’équipement ou encore le remboursement du capital de la dette. Les recettes de cette section incluent notamment les dotations et subventions de l’État, ainsi qu’une capacité d’ »autofinancement » lorsque le solde de la section de fonctionnement est excédentaire.
Au sens matériel, il n’existe qu’un seul budget. En effet, le budget primitif, voté lors du dernier Conseil municipal de l’année, énonce aussi précisément que possible l’ensemble des recettes et des dépenses pour l’année. Mais en cours d’année, des budgets supplémentaires ou rectificatifs sont nécessaires, afin d’ajuster les dépenses et les recettes aux réalités de leur exécution. De plus, des budgets annexes retracent les recettes et les dépenses de services particuliers (eau potable, assainissement, baux commerciaux).
Dans les communes de plus de 3 500 habitants, comme Genas, le vote du budget primitif ne peut avoir lieu sans qu’un « débat d’orientation budgétaire » ait eu lieu dans les deux mois qui précèdent.
Les principes à respecter
Comme tout budget d’une collectivité territoriale, le budget de la Ville de Genas doit respecter certains principes fondateurs :
- le principe de l’équilibre réel oblige à trouver un équilibre entre les dépenses et les recettes, non seulement au global mais aussi au sein de chaque section ;
- le principe d’annualité impose de réaliser un budget pour chaque année civile (du 1er janvier au 31 décembre), sauf domaines particuliers pour lesquels un cadre pluriannuel est envisageable ;
- le principe d’unité exige la présentation du budget sur un document unique. Certains services peuvent néanmoins faire l’objet de budgets annexes.
- le principe d’universalité implique qu’il n’est pas possible d’affecter une recette particulière à une dépense particulière ;
- le principe de spécialité des dépenses, enfin, impose de cibler le plus précisément possible le service bénéficiaire de chaque dépense.
Le budget 2025 : un budget à la fois prudent pour les dépenses récurrentes et ambitieux pour équiper la ville
Approuvé lors du Conseil municipal du 16 décembre dernier, le budget 2025 de la Ville Le budget prévisionnel 2025 s’équilibre à 39,68 millions d’euros dont 25,28 millions d’euros pour la section de fonctionnement et 14,40 millions d’euros pour la section d’investissement.
Comme annoncé par l’équipe municipale, les taux d’imposition communaux resteront constants ; ils sont inchangés depuis 25 ans.
Une dette toujours en baisse : en fin d’exercice 2025, l’encours de dette devrait être de moins de 30 euros par habitant. Un taux d’endettement
parmi les plus bas de France : la moyenne nationale pour les villes d’une même strate s’établit à 816 €.
Quels sont les postes de dépenses emblématiques pour 2025 ?
- Écoles Joanny Collomb, un investissement global de 12,62 M€ dont 6 M€ en 2025
- Construction du gymnase Gilbert Lamothe, un investissement global de 4 M€ dont 2 M€ en 2025
- Voiries : Fonds de concours CCEL pour abonder les travaux des rues Roybet et Jaurès, 1,38 M€ ;
- Bâtie d’Azieu : Valorisation de la Bâtie, 350 k€ ;
- Place Jean Jaurès : Aménagements, 350 k€ ;
- Fort de Genas : Maîtrise d’oeuvre étude de pollution, 300 k€ ;
- Maison de la Colandière : Rénovations, 300 k€ ;
- Poste de police municipale : Aménagements intérieurs, 250 k€ ;
- Relais petite enfance : Aménagements intérieurs, 180 k€ ;
- Aménagements urbains : Création de forêts urbaines, 150 k€ ;
- Espaces publics : Fresques : 130 k€ ;
Les subventions 2025 aux associations et au CCAS
Subventions aux associations | Subventions CCAS |
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471 003 € | 492 000 € |
Pour en savoir plus :
- Compte administratif 2023
- Rapport sur les orientations budgétaires 2025
- Note explicative budget primitif 2025
- Conseil municipal du 16 décembre : Propos liminaire du budget primitif 2025