Création d’un îlot nature
Engagée pour un territoire plus durable, la Ville de Genas transforme un terrain délaissé de 7 086 m², rue Gambetta, en un îlot nature, avec la volonté de protéger l’environnement tout en soutenant la biodiversité et en luttant contre les effets du changement climatique.
Un boisement inédit
Réalisée en collaboration avec Forestor, l’îlot nature de Genas a vu ses premières plantations en décembre 2024. Sur ce site, avec l’expertise de l’équipe des Espaces verts de la Ville, une équipe de planteurs forestiers a mis en terre plus de 800 très jeunes arbres. Les essences locales ont été privilégiées et un cortège d’espèces méditerranéennes mieux adaptées au climat des prochaines décennies a été installée en son sein.
Les essences choisies incluent notamment :
- Merisiers, prunelliers et pommiers sauvages,
- Alisiers torminaux, tilleuls à petites feuilles, chênes sessiles, charmes et érables champêtres,
- Chênes-liège, aubépines et églantiers.
- Pin d’Alep, chênes verts, arbousiers, cistes et myrtes
D’ici quelques années, ces arbres formeront un havre vert dense, accueillant pour la faune et la flore, et constitueront un refuge naturel au cœur du territoire urbain.
Pourquoi un îlot nature ?
Ce projet s’inscrit dans les engagements de la Ville pour une gestion durable des espaces verts. Les bénéfices attendus sont multiples :
- Lutter contre le changement climatique : Les arbres filtrent l’air, captent le CO2 et fixent le carbone dans le bois, réduisant ainsi les gaz à effet de serre.
- Préserver les ressources en eau : Le couvert forestier limite le ruissellement, favorisant l’infiltration de l’eau dans les sols et la recharge des nappes phréatiques.
- Soutenir la biodiversité : Ce nouvel écosystème deviendra un habitat essentiel pour les oiseaux, les insectes, les mammifères et d’autres espèces.
- Capter les composés organiques volatiles
- Réparer les sols et améliorer la production d’humus
Un havre vert pour demain
Afin de respecter le développement naturel de ce boisement, la forêt restera fermée au public dans un premier temps. Ce choix permet de limiter le tassement des sols, de laisser les arbres s’enraciner durablement et de suivre leur évolution sur une décennie.
Certains arbres atteindront rapidement 7 mètres de hauteur. D’autres comme les chênes prendront tout leur temps. À terme, cet espace pourrait devenir un lieu de vie privilégié pour la faune (oiseaux notamment) et d’éducation à l’environnement pour les Genassiens. Il sera un repère précieux pour mesurer les capacités d’adoption des essences réunies dans ce lieu sentinelle de l’Est lyonnais.